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BELLINGHEM – “La future école, « un lieu où tous les enfants vont se retrouver »” : La Voix du Nord du 26/05/20182017

"Il y avait du monde, vendredi 25 mai à Bellinghem, pour la pose symbolique de la première pierre du chantier de la future école. Elle verra le jour rue de l’Église, dans la commune déléguée d’Herbelles. Sauf retard imprévu, les écoliers pourront en profiter dès la rentrée scolaire 2019.

C’est la période des premières pierres posées pour les écoles de l’Audomarois. Après Wavrans-sur-l’Aa en début de semaine, et Éperlecques le même jour, c’est au tour de Bellinghem d’entrer dans la danse. Vendredi 25 mai, de nombreux élus et une cinquantaine d’écoliers étaient présents pour marquer le début de ce projet d’envergure, estimé à plus de 2 millions d’euros hors taxe.

Qu’est-ce qui va changer pour les écoliers ?

Françoise Vasseur, maire de la commune nouvelle, l’assure : «  Ici, c’est un lieu stratégique. Un lieu où tous les enfants vont se retrouver.  » La nouvelle école devrait marquer la fin de l’adhésion d’Inghem au regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec Clarques et Rebecques. La commune déléguée d’Herbelles sera aussi impactée. «  L’établissement actuel est trop exigu pour assurer l’avenir  », assure le maire. Les 130 écoliers de Bellinghem seront réunis ici, dans ce futur établissement qui n’a pas encore de nom, où les cinq salles de classe seront entourées d’une cantine et d’un grand parking.

Comment se déroulent les travaux ?

En 2014, Herbelles, encore indépendante, avait acquis un corps de ferme pour environ 120 000 €. L’idée était d’y installer les nouveaux services de la mairie, sur une surface de près de 4 000 m2. Mais rapidement, la saturation dans les classes a posé problème et les élus ont dû changer leur fusil d’épaule. Cette nouvelle école a d’ailleurs été un déclic pour engager la fusion des deux communes et la naissance de Bellinghem.
«  Depuis, l’immeuble présent sur le terrain a été détruit. On a obtenu le permis de construire malgré nos craintes concernant le diagnostic archéologique. Nous avons vécu une année 2017 très administrative avec les appels d’offres, les demandes de subventions, de financements…  » 2018 est finalement rapidement arrivée. «  C’est la concrétisation du projet et l’avancée des travaux est perceptible  », se réjouit Françoise Vasseur.


Combien ça va coûter ?

«  C’est un très beau projet, les élus ont tout fait pour faire passer l’intérêt des habitants avant tout  », affirme François Decoster, président de la communauté d’agglomération du pays de Saint-Omer, qui participe à hauteur de 300 000 €. «  Ce chantier coûtera 2,1 millions d’euros hors taxe. La commune a emprunté 985 000 € à la Caisse d’épargne  », assure le maire. D’autres subventions ont été attribuées : 300 000 € de la dotation d’équipement des territoires ruraux, 100 000 € du Fonds national d’aménagement et de développement du territoire, ou encore 87 500 € du conseil départemental.
Il n’y a plus qu’à patienter. Si tout se passe comme le souhaite la municipalité, les écoliers pourraient profiter de l’équipement dès la rentrée scolaire 2019."

Dylan Dusart

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