Wizernes – « Remembrement sur les hauteurs de la commune » : l’Indépendant du 21/09/17
"Les travaux d’aménagement entre la route de Wisques, la rue des Bleuets et la rue de l’Argilière n’auront échappé à personne. Désormais, nombreux sont les wizernois à se balader à pied ou à vélo sur les chemins qui quadrillent les 302 hectares de terres agricoles. Mais en empruntant ces chemins de campagne, on n’imagine pas les arcanes de ce chantier. En effet, ces travaux sont le fruit d’une opération d’aménagement foncier, autrefois appelé remembrement. Rien que ce mot suffisait à braquer les agriculteurs. Cette fois, sans dire que c’est passé comme une lettre à la poste,on peut estimer que l’affaire a été rondement menée. À la manoeuvre des négociations qui ont permis de trouver de bons compromis, il y a le maire, Daniel Herbert, mais surtout son adjoint, Pierre Evrard.
Limiter les risques d’inondation
L’idée de ce remembrement remonte à 2002, suite à la demande d’un propriétaire. Il en avait une centaine au totale, pour quasiment 458 parcelles.
Par le biais des échanges, ces lots ont été divisés par deux. Sur ce secteur, les "frontières" de la commune ont même été redécoupées avec celles de Wisques.
Surtout, cet aménagement foncier a permis de réaliser d’importants travaux hydrauliques qui limiteront l’érosion des sols, les inondations dues aux écoulements d’eau de ruissellement.
Des noues (fossés) ont été recréées. Un bassin de rétention de 700 m3, qui récupère les eaux du plateau des Bruyères, a été creusé.
"Cela devrait permettre de réduire considérablement les coulées de boues comme celle que nous avons connue en juin 2016", précise Daniel Herbert.
Coût de l’opération 231 000€ financés à 55% par le Département.
« Sans le soutien financier et technique du conseil départemental, nous ne serions sans doute pas arrivés au bout", souligne Pierre Evrard.
Exemplaire
Les chemins sont de nouveau praticables et capables de supporter des engins de 40 tonnes. Certains avaient quasiment disparu.
Aujourd’hui, outre l’accès aux parcelles, ils offrent de beaux itinéraires de promenade. Désormais, tout le monde y trouve son compte.
Michel Dagbert, président du conseil départemental a salué "un travail sérieux. Je sais ques sur ces questions-là , un certain nombre d’élus est frileux.
Ici, compte tenu des surfaces concernées et le résultat obtenu, c’est à mettre en exergue pour montrer l’intelligence collective des élus locaux qui s’y collent, des propriétaires et des services du Département".
Limiter les risques d’inondation
L’idée de ce remembrement remonte à 2002, suite à la demande d’un propriétaire. Il en avait une centaine au totale, pour quasiment 458 parcelles.
Par le biais des échanges, ces lots ont été divisés par deux. Sur ce secteur, les "frontières" de la commune ont même été redécoupées avec celles de Wisques.
Surtout, cet aménagement foncier a permis de réaliser d’importants travaux hydrauliques qui limiteront l’érosion des sols, les inondations dues aux écoulements d’eau de ruissellement.
Des noues (fossés) ont été recréées. Un bassin de rétention de 700 m3, qui récupère les eaux du plateau des Bruyères, a été creusé.
"Cela devrait permettre de réduire considérablement les coulées de boues comme celle que nous avons connue en juin 2016", précise Daniel Herbert.
Coût de l’opération 231 000€ financés à 55% par le Département.
« Sans le soutien financier et technique du conseil départemental, nous ne serions sans doute pas arrivés au bout", souligne Pierre Evrard.
Exemplaire
Les chemins sont de nouveau praticables et capables de supporter des engins de 40 tonnes. Certains avaient quasiment disparu.
Aujourd’hui, outre l’accès aux parcelles, ils offrent de beaux itinéraires de promenade. Désormais, tout le monde y trouve son compte.
Michel Dagbert, président du conseil départemental a salué "un travail sérieux. Je sais ques sur ces questions-là , un certain nombre d’élus est frileux.
Ici, compte tenu des surfaces concernées et le résultat obtenu, c’est à mettre en exergue pour montrer l’intelligence collective des élus locaux qui s’y collent, des propriétaires et des services du Département".