Ville de Chocques (62) : étude de recomposition du centre ville
L’étude vise à recomposer entièrement le centre urbain en un seul ensemble dynamique. La mise en relation des composantes du centre par un traitement qualitatif des espaces publics constitue l’objectif de l’étude.
Maître d’ouvrage : Ville de Chocques (62)
Equipe : INGEO Urbanisme, urbaniste-architecte
Chocques est une petite ville en périphérie de Béthune, traversée par la RN43. Le centre s’organise en deux pôles :
- d’une part un secteur dense de commerces sur la rue principale avec un gros problème de gestion de la circulation et du stationnement
- d’autre part un secteur aéré avec des ‘vides urbains’ et des équipements publics peu mis en valeur et aux accès confidentiels
Ce centre est englobé à l’intérieur de périmètres SEVESO et de PPRI (Clarence) et doit également compter avec la présence en cœur urbain d’une friche industrielle.
L’étude vise à recomposer entièrement le centre urbain en un seul ensemble dynamique. La mise en relation des composantes du centre par un traitement qualitatif des espaces publics constitue l’objectif de l’étude.
Le plan d’aménagement, phasé selon les capacités financières de la ville, vise donc à :
- Intervenir sur une propriété foncière libre du centre avec constructions de locatifs sociaux apportant une densité urbaine, restructuration d’un bâtiment en béguinage avec création d’un espace de stationnement direct pour les commerces
- Requalifier la voirie centrale avec régulation des stationnements, traitement des carrefours, changement des sens de circulation pour une meilleure visibilité et mise en valeur paysagère de l’axe
- Mettre en lien, par un travail sur les voies adjacentes, des équipements avec la zone de commerces, valoriser des ruelles piétonnes par les revêtements au sol et le mobilier urbain
- Requalifier le parvis de l’église et les accès à l’école, programmer la démolition d’une salle des fêtes vétuste
- Investir la friche urbaine en logements et équipements avec création de voies de liaisons, retourner les dessertes de l’école et créer un front urbain